Le diabète de type 2 est une maladie métabolique caractérisée par une hyperglycémie chronique, son mécanisme physiopathologique majeur est l’insulinorésistance. Il touche % de la population générale et peut être associé à d’autres troubles endocriniens dont certains peuvent et un diabète secondaire, tels que phéochromocytome, le syndrome de cushing, l’hyperthyroïdie l’acromégalie celui-ci. L’objectif de ce travail est de déterminer les manifestations endocriniennes associées au diabète de type 2.

Étude rétrospective incluant les patients diabétiques de type 2 hospitalisés au service d’endocrinologie entre les années 2018 et 2021.

Notre étude comportait 357 patients. 65,26 % étaient de sexe féminin. La moyenne d’âge était de 52,58 ans [17–84]. Une hypothyroïdie périphérique était présente chez 21 patients, une maladie d’Addison était diagnostiquée chez 3 patients. Une hyperparathyroïdie primaire était présente chez cinq patientes, cinq patientes avaient un incidentalome surrénalien sécrétant (un phéochromocytome, deux syndrome de cushing, deux syndromes de Conn). On a porté le diagnostic d’adénome hypophysaire chez deux patientes, sécrétant dans un cas. Le diagnostic de maladie de Sheehan était confirmé chez une patiente. Trois patientes avaient une insuffisance ovarienne primitive et une patiente avait un syndrome des ovaires polykystiques.

L’association du diabète de type 2 à des pathologies endocriniennes n’est pas rare. Toutefois, une endocrinopathie peut être responsable d’intolérance au glucose ou de diabète, considéré à tort comme un diabète de type 2. Il convient alors de rechercher une endocrinopathie devant des signes évocateurs d’hypersécrétion hormonale ou devant un déséquilibre glycémique malgré intensification du traitement antidiabétique.